Un Jour dans l'Histoire
A podcast by RTBF
524 Episodes
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Gengis Khan recule les frontières
Published: 23/08/2025 -
Anne D'Autriche, une reine dans la tourmente
Published: 23/08/2025 -
Gérard Schaefer, un tueur en série dans l'Amérique du flower power
Published: 22/08/2025 -
Isabelle Gatti de Gamond, une féministe, spécialiste belge de l'éducation.
Published: 21/08/2025 -
Velasquez et le triomphe de la peinture espagnole
Published: 20/08/2025 -
Lee Krasner : L’ombre de Jackson Pollock
Published: 19/08/2025 -
Olympe de Gouges
Published: 18/08/2025 -
Isadora Duncan, entre danse et tragédie
Published: 17/08/2025 -
Jan Van Eyck, premier artiste-diplomate de l'histoire de l''art
Published: 16/08/2025 -
Letizia R. Bonaparte
Published: 15/08/2025 -
Mileva Maric à l'ombre d'Einstein
Published: 14/08/2025 -
Lord Byron, le scandaleux
Published: 13/08/2025 -
Edith Wharton de l’Amérique à l’Europe
Published: 12/08/2025 -
Rosa Luxemburg assassinée il y a cent ans
Published: 11/08/2025 -
La Reine Victoria
Published: 10/08/2025 -
Monsieur Etrimo
Published: 9/08/2025 -
Georges Sand
Published: 8/08/2025 -
Raspoutine
Published: 7/08/2025 -
Marie de Magdala, l’apôtre préféré du Christ
Published: 6/08/2025 -
Léonie de Waha : wallonne, pédagogue et féministe
Published: 5/08/2025
De la Préhistoire aux révolutions du vingtième siècle, en passant par l’Antiquité, le Moyen Âge ou le siècle des Lumières, Laurent Dehossay et ses invités voyagent sur la ligne du temps pour analyser les grandes étapes qui ont conduit au monde d’aujourd’hui. Humanisme, guerres, arts et sciences, économie, gastronomie : l’histoire se raconte en partant sur les traces de celles et ceux qui ont façonné notre présent : Cléopâtre, Olympe de Gouge, Napoléon, Churchill, Edith Cavell … Le passé nous éclaire sur les questions d’actualité : genre et sexualité, féminisme, environnement, rapports entre Orient et Occident … Apprendre pour comprendre. Un Jour dans l'Histoire présenté par Laurent Dehossay revient pour une douzième saison avec Yasmine Boudaka, Fanny Cuisset, Cindya Izzarelli , Cécile Poss, Axelle Thiry, Helena Verrier, Nicolas Bogaerts, Eric Loze, Jean-Marc Panis, Lucile Poulain, Christine Pinchart et Jonathan Remy. JEUDI 1er JANVIER Le festin joyeux ou la cuisine en musique Nous sommes en 1707. Dans l’ouvrage intitulé " Les devoirs de la vie domestique, par un père de famille ", édité à Bruxelles, chez les frères ‘tSerstevens, alors que les très anciennes questions de tempérance et de sobriété en matière de bombance sont toujours de vigueur, on peut lire ceci : " (…) ce qui console, est quand on assiste aux repas qui se donnent dans les familles honnêtes et bien réglées : comme c’est la charité qui assemble, c’est la tempérance qui règle tout. Les tables ne sont point chargées de cette abondance de mets superflus, qui dégoutent plutôt que de provoquer l’appétit ; tout y est frugal et modéré, une innocente joie anime les repas ; on n’y entend ni parole équivoque ni médisance, ni raillerie indiscrète ; les traits d’esprit qui ne blessent personne, rendent l’entretien agréable, on se conforme au génie d’un chacun, on n’y relève point avec chaleur les paroles qui peuvent échapper. On s’excuse et on se supporte l’un l’autre, et par cette conduite chrétienne et civil, chacun y trouve sa joie et son plaisir. " Faut-il comprendre qu’ailleurs on frise les excès ? On peut le penser lorsque l’on évoque les cinquante-quatre plats répartis en quatre services, lors d’agapes à peine imaginables de nos jours. Dans son " Festin joyeux, ou la Cuisine en musique, en vers libres ", publié en 1738, un certain Lebas a décidé, lui, de se faire le représentant des vertus d'une cuisine à l'usage des bonnes maisons, certes, mais pas seulement d'un art culinaire réservé aux seules tables de la plus haute noblesse. Alors quel était son dessein et à quoi ressemble ce festin joyeux mis en musique ? Avec nous : Pierre Leclercq, membre du Centre de Gastronomie Historique, collaborateur scientifique de l’université de Liège et animateur Le véritable artiste Charlie Chaplin 4/5 Charlie Chaplin finit par quitter les Etats-Unis avec qui la brouille s'avère définitive. Le FBI l'empêchera d'ailleurs de rentrer ; ses derniers films, (Monsieur Verdoux et les Feux de la rampe mais aussi Un roi à New York et La comtesse de Hong Kong) ont des succès variables. Une série réalisée par Cécile Poss. VENREDI 2 JANVIER Bouffons, fous, farceurs : aux origines des clowns Nous sommes en 1842, lorsque Charles Baudelaire assiste, pour la première fois à une représentation de pantomime anglaise au théâtre des Variété à Paris, il est proprement stupéfait. Dans son ouvrage " Curiosités esthétiques ", il écrira plus tard : " (…) Le Pierrot anglais arrivait comme la tempête, tombait comme un ballot, et quand il riait, son rire faisait trembler la salle ; ce rire ressemblait à un joyeux tonnerre. C'était un homme court et gros, ayant augmenté sa prestance par un costume chargé de rubans qui faisaient autour de sa jubilante personne l'office des plumes et du duvet autour des oiseaux ou de la fourrure autour des angoras. Par-dessus la farine de son visage, il avait collé crûment sans gradation, sans transition deux énormes plaques de rouge pur. La bouche était agrandie par une prolongation simulée des lèvres au moyen de deux bandes de carmin, de sorte que, quand il riait, la gueule avait l'air de courir jusqu'aux oreilles (...) Pour je ne sais quel méfait, Pierrot devait être finalement guillotiné (…) L’instrument était donc là dressé sur les planches françaises, fort étonnées de cette romantique nouveauté. Après avoir lutté et beuglé comme un bœuf qui flaire l’abattoir, Pierrot subissait enfin son destin. La tête se détachait du cou, une grosse tête blanche et rouge, et roulait avec bruit devant le trou du souffleur, montrant le disque saignant du cou, la vertèbre scindée, et tous les détails d’une viande pour boucherie récemment taillée pour l’étalage. Mais voilà que, subitement, le torse raccourci, mû par la monomanie irrésistible du vol, se dressait, escamotait victorieusement sa propre tête, comme un jambon ou une bouteille de vin et, bien plus avisé que le grand saint Denis, la fourrait dans sa poche ! " Pierrot, Arlequin farceur, bouffon, retournons aux origines des clowns… Pascal Jacob, historien des arts du cirque, auteur de " Clowns ! " ; éd. Seuil Le véritable artiste Charlie Chaplin5 /5 Nous revenons dans ce dernier épisode sur son union avec Oona, fille de l'écrivain Eugène O'Neill qui n'acceptera jamais le mariage de sa fille avec Chaplin et ne reverra plus Oona ; d'elle, il aura huit enfants dont beaucoup sont acteurs ou artistes comme sa fille Victoria, mère de James et Aurélia Thierrée, Géraldine et Michaël Chaplin, ... Comme le dit Adophe Nysenholc, " il y a encore du talent dans la famille Chaplin ". Une série réalisée par Cécile Poss. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
