Le débarquement, les alliés...et Poutine - L'intégrale
C dans l'air - A podcast by France Télévisions
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C dans l'air du 5 juin - Le débarquement, les alliés...et Poutine Les célébrations du 80e anniversaire du débarquement, le 6 juin 1944, débutent ce mercredi en Bretagne et en Normandie. Trois jours de commémorations et une longue séquence diplomatique. De nombreux présidents, anciens chefs d’État et d’autres personnalités ont été conviés pour participer à ce moment historique. Le grand invité est le président américain qui est arrivé ce matin en France. Joe Biden, attendu au cimetière américain et à la cérémonie internationale, poursuivra ces journées par une visite d’État à Paris. Cette année, le président russe n’est pas invité en raison de sa "guerre d’agression" contre l’Ukraine a expliqué l’Elysée. Mais le président ukrainien sera présent demain sur la plage d’Omaha Beach. Il s’entretiendra en marge des célébrations avec le président américain avant un nouveau tête à Paris vendredi avec le chef de l’Etat. Le sort de l’Ukraine sera aussi au menu de la rencontre entre Joe Biden et Emmanuel Macron samedi à l’Elysée. La Russie de Vladimir Poutine devrait également au cœur des discussions alors que la tension est montée de plusieurs crans avec le Kremlin depuis que les alliés occidentaux ont donné leur accord pour que Kiev puisse utiliser leurs armes pour frapper des cibles militaires sur le sol russe. Ce mardi, le porte-parole Kremlin n'a ainsi pas exclu que les forces russes puissent frapper les instructeurs français, dont l'envoi est actuellement en discussion entre Paris et Kiev. Parallèlement, les ingérences et les campagnes de déstabilisation se multiplient à l’approche des élections européennes et des JO de Paris. Samedi cinq cercueils ont ainsi été découverts au pied de la tour Eiffel, remplis de plâtre et recouverts d’un drapeau français, avec la mention "soldats français de l’Ukraine". L’enquête avance et les soupçons se portent une fois encore sur la Russie. Des ingérences qui touchent également de nombreux pays en Europe dont la Pologne. Lundi le ministre de l'Intérieur polonais a assuré qu'au cours des six derniers mois, 18 individus avaient été interpellés, soupçonnés d'activités hostiles au nom de la Russie ou de la Biélorussie, dont notamment la planification de sabotages et d’incendies volontaires, qui se sont multipliés ces derniers mois sur le sol polonais. Placée en première ligne dès les premiers jours de l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, Varsovie multiplie depuis deux ans ses achats d’armes et recrute des soldats en nombre. Elle vient également de détailler le dispositif de son "bouclier oriental" qui sera déployé à ses frontières afin de les rendre "impossible à franchir à un ennemi potentiel". Ce projet, 2,3 milliards d’euros prévoit notamment la création de fortifications et des champs de mines le long de ses frontières biélorusses et russes. Les tentatives de déstabilisation prennent des formes de plus en plus hybrides et la bataille se mène également sur les réseaux sociaux où le flux des fake news en provenance du Moscou ne semble jamais devoir se tarir. Dernièrement une vidéo publiée sur les comptes Telegram pro russes montre la prétendue capture d’un soldat français à Kharkiv en Ukraine. Mais la tenue et l’accent russe à couper au couteau de l’homme semblent de nouveau indiquer la propagande russe. Le ministère des Armées a démenti officiellement l’authenticité de cette vidéo, tout comme la présence de militaires français en Ukraine. Les experts : - Guillaume Ancel - Ancien officier et écrivain, auteur – Saint-Cyr, à l’école de la Grande Muette. - Anthony Bellanger - Éditorialiste – "France Info TV" et France Inter, spécialiste des questions internationales - Nicole Bacharan - Historienne et politologue spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Elena Volochine - Grand reporter – France 24 🎙️ Retrouvez C dans l'air en vidéo sur france·tv : https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/